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Addiction aux mauvaises nouvelles : ne laissez pas le doomscrolling ruiner votre sobriété !

08/11/2024
AnthonyAnthony

Le monde hyperconnecté dans lequel nous vivons nous expose en permanence à un flot de mauvaises nouvelles. Crises économiques, catastrophes naturelles, tensions géopolitiques : difficile de ne pas se sentir concerné, et même alarmé, par cette série de drames qui se succèdent.
Face à cette avalanche d’informations anxiogènes, beaucoup se retrouvent happés dans une habitude bien connue : le doomscrolling, cette frénésie de défiler des nouvelles négatives pendant de longues périodes.
Si ce comportement peut déjà aggraver l’anxiété, il peut également pousser certains vers l’alcool, perçu comme un refuge temporaire. Dans cet article, découvrez pourquoi nous sommes si sensibles aux mauvaises nouvelles et comment préserver votre sobriété face à cette spirale numérique.

Addiction aux mauvaises nouvelles : ne laissez pas le doomscrolling ruiner votre sobriété !

Qu'est-ce que le doomscrolling ?

Le doomscrolling est ce comportement compulsif qui consiste à consommer en continu des nouvelles négatives, même si cela nous fait ressentir un stress grandissant.

Le terme vient de l’anglais, où "doom" signifie "destin funeste", et "scrolling" fait référence au défilement incessant des contenus sur les écrans. Ce phénomène s'accentue généralement en période de crise, quand nous voulons** rester informés en permanence**. Cependant, cette habitude finit par devenir néfaste, car elle peut intensifier les sentiments de peur, d’impuissance et d’angoisse.

Face à cet état de stress prolongé, certains peuvent avoir la tentation de se tourner vers l'alcool pour se détendre ou atténuer ces émotions – une "solution" qui peut vite se transformer en piège...

Pourquoi notre cerveau est-il attiré par les mauvaises nouvelles ?

Le doomscrolling trouve son origine dans une particularité bien connue de notre cerveau : nous avons un biais de négativité qui nous pousse à accorder plus d’attention aux informations négatives qu’aux positives.
Ce mécanisme, qui remonte à notre instinct de survie, nous incite à percevoir les dangers potentiels pour mieux les éviter. Les neurosciences et la psychologie ont démontré que les événements négatifs captent davantage notre attention, car ils répondent à un besoin instinctif de protection.

L'étude "Bad Is Stronger than Good" publiée dans Review of General Psychology (Baumeister et al., 2001) explique ce phénomène.
Selon les chercheurs, les émotions négatives sont plus fortes et laissent des empreintes plus durables dans notre esprit. Cette sensibilité aux mauvaises nouvelles est exploitée par les algorithmes des plateformes numériques, qui mettent en avant des titres anxiogènes pour capter notre attention.
Résultat : nous continuons de défiler, de lire, et de nous sentir submergés, pris au piège du doomscrolling.

Le cercle vicieux entre le doomscrolling et la consommation d'alcool

Le lien entre le doomscrolling et la tentation de boire de l’alcool n’est pas anodin.
Face à cette accumulation d’informations anxiogènes, le stress et l’angoisse augmentent, et nous laisse souvent une sensation de fatigue mentale et émotionnelle.

Pour échapper à cet état, nombreux sont ceux qui se tournent vers l’alcool, perçu comme une solution rapide pour se détendre et relâcher la pression. Pourtant, cette habitude peut rapidement se transformer en cycle vicieux, dans lequel l’alcool devient une réponse automatique face au stress du doomscrolling. Ce schéma, à la longue, peut nuire à la santé mentale et physique, car l'alcool ne résout rien de fondamental et ne fait qu'amplifier les émotions négatives.

Comment briser le cycle et préserver sa sobriété

Heureusement, il est possible de mettre en place des stratégies simples pour éviter le piège du doomscrolling et préserver sa sobriété.

Voici quelques conseils pratiques :

  • Limitez votre exposition aux nouvelles : fixez-vous des créneaux spécifiques dans la journée pour consulter les informations, et évitez de le faire avant de dormir.
  • Désactivez les notifications des applications d’actualités : cela réduit la tentation de consulter votre téléphone à chaque alerte et diminue l'exposition aux contenus négatifs.
  • Privilégiez des sources d’information fiables et modérées : recherchez des médias (citoyens ?) qui offrent un ton équilibré et évitent le sensationnalisme.
  • Remplacez le doomscrolling par des activités apaisantes : pratiquez la méditation, l’écriture ou la lecture de contenus positifs pour vous recentrer.
  • Trouvez d’autres moyens de gérer le stress : plutôt que de vous tourner vers l’alcool, explorez des alternatives comme l’exercice physique, qui stimule la production de dopamine et améliore l’humeur.

Les bienfaits de la sobriété pour affronter le doomscrolling

L’alcool, bien que perçu comme une "solution rapide" pour se détendre, risque de renforcer l’anxiété et la dépression induites par le doomscrolling.
En privilégiant la sobriété, vous serez en meilleure disposition pour gérer le stress lié aux mauvaises nouvelles, avec une clarté mentale renforcée.
De plus, réduire ou éliminer l'alcool améliore la qualité du sommeil, la concentration et l’humeur. Vous serez donc plus apte à choisir les informations que vous consommez et à réagir sereinement, sans céder à l’angoisse.

En suivant ces quelques conseils, vous pourrez échapper à la spirale du doomscrolling et rester maître de votre sobriété, même dans un contexte numérique envahissant.
Il est essentiel de se rappeler que, face à la surabondance d’informations, le contrôle de notre consommation de médias – tout comme celui de l’alcool – reste une clé pour préserver notre bien-être mental et physique.