Julien : de l'ivresse à la clarté

Début de la consommation : une norme sociale

Comme beaucoup de jeunes, j'ai commencé à boire de l'alcool assez tôt. À 14-15 ans, les premières bières après les matchs de foot et les soirées entre amis étaient monnaie courante. Les boissons étaient souvent de piètre qualité, mais cela importait peu. Le rituel de l'alcool était devenu un** moyen de socialisation et de plaisir**. À cette époque, boire semblait être une partie intégrante de la vie sociale et s'amuser passait souvent par des soirées arrosées.

Escalade de la consommation

Avec le temps, les soirées sont devenues plus fréquentes et l'alcool plus fort. À 16-17 ans, je buvais régulièrement des alcools forts, souvent jusqu'à l'excès. Les souvenirs flous des soirées et les dépenses inutiles étaient le lot quotidien. L'alcool était perçu comme une composante essentielle de la vie sociale et du divertissement. J'ai passé plusieurs années à sortir presque tous les soirs, à me saouler, pensant que c'était ça, profiter de la vie.

Prise de conscience et changement

À 20 ans, une prise de conscience a commencé à émerger. Je me suis tourné vers l'entrepreneuriat et j'ai commencé à m'interroger sur le type de vie que je voulais mener. En m'intéressant à ma santé et à mon bien-être global, j'ai réalisé que l'alcool ne faisait pas bon ménage avec mes objectifs. Progressivement, j'ai réduit ma consommation jusqu'à ne boire que très rarement. Cette transition s'est faite lentement, mais elle m'a permis de mieux comprendre ce que je voulais vraiment.

Les leçons apprises

Voici quelques-unes des leçons que j'ai tirées de mon parcours :

1. Le jugement des autres : un reflet de leurs propres insécurités : en arrêtant de boire, j'ai remarqué combien les réactions des autres reflétaient souvent leurs propres difficultés à faire de même. Cette prise de conscience m'a aidé à renforcer ma propre confiance. Les gens projetaient souvent leurs propres insécurités sur moi, et comprendre cela m'a permis de me détacher de leurs jugements.
2. Le plaisir dans la modération : en ne buvant de l'alcool que de manière occasionnelle et choisie, j'ai redécouvert le plaisir authentique des boissons, sans pression sociale. Aujourd'hui, chaque verre est un choix conscient et non une obligation sociale. Cela a transformé ma relation avec l'alcool en quelque chose de beaucoup plus sain.
3. Créer des connexions réelles : loin de l'euphorie artificielle des soirées alcoolisées, j'ai appris à forger des relations sincères et durables avec les gens. Les conversations sont devenues plus profondes et significatives, et j'ai pu construire des amitiés solides basées sur des intérêts et des valeurs communes.
4. Gérer la pression sociale : s'affranchir de la pression sociale liée à l'alcool m'a permis de faire des choix alignés avec mes valeurs et mes objectifs. Dire non à un verre en soirée a renforcé ma capacité à dire non à d'autres pressions dans la vie. Cela m'a appris à rester fidèle à moi-même, même quand c'était difficile.
5. Définir ses valeurs et habitudes : inspiré par des lectures comme Atomic Habits de James Clear, j'ai appris à ancrer mes habitudes dans mes valeurs profondes, facilitant ainsi leur maintien. En affirmant que je ne bois pas d'alcool, j'ai intégré cette habitude dans mon identité, rendant la tentation plus facile à surmonter.